J'aime pas vraiment le chocolat, mais à lire dans Charlie et la chocolaterie, j'en aurai léché les pages.

Il n'est normalement pas besoin de présenter Charlie Bucket, garçonnet pauvre vivant aux abords d'une petite cité industrielle que le livre -je ne pense pas me tromper- ne situe pas.


Grandissant dans une maison en courant d'air avec ses parents et grands-parents, le bonhomme, version favorisée d'Oliver Twist, passe chaque jour devant la mystérieuse chocolaterie Wonka, empire du non-moins mystérieux Willy Wonka.
Une fois par an, parce que c'est son anniversaire et que c'est la fête, le jeune Charlie reçoit des mains des ses aimants ayeux une barre de délicieux chocolat Wonka. Dont inexorablement, année après année, il partage chaque carré avec sa famille.
Les 364 jours restants il les passera à rêver de la future douceure qui lui sera offerte. JUSQU'AU JOUR OU...

Je ne vais pas raconter l'histoire, le livre est très accessible (en prix et en nombre de pages) et mérite, comme le reste de la bibliographie de son norvégo-gallois (je l'ai lu sur wikipédia) de papa, que l'on s'y penche.


Non, par contre je vais vous parler d'un de mes premiers émois culinaires. Une dégustation qui ne s'est faite que par l'esprit, et qui inaugura une vie de rêveries gustative.

Je ne suis pas sure d'aimer le chocolat.
J'en apprécie assurément un carré de temps en temps. De même que la goinfrerie offerte par une boite de petites horreurs fourrées.
J'ai des souvenirs de tablettes Côte D'Or avec des trucs impossibles dedans. Des tablettes de Cresta aussi (alors ça par contre c'était trop bon, avec une fine couche de nougatine à l'intérieur).
Du PRALINOISE (ça c'est sur la liste des "trucs tellement pas bons qu'ils en deviennent bons", faudra que j'en parle une fois).
Mais je ne suis pas sure de pencher NATURELLEMENT vers le chocolat.

Il n'empêche que la scène du petit Charlie, dans la boutique, lisant les noms de toutes ces barres, les yeux pleins d'envie, et bien j'ai salivé. Et j'en saliverai encore.

Chocolat fourré au nougat, à la guimauve. Avec des noisettes, du caramel...
Probablement rien de plus que ce que les rayons du supermarché local ne pouvaient offrir. Mais là je ne vous parle pas de choix, je vous parle de M.A.G.I.E.

Et c'est dans cet esprit qu'armée d'un moule à cake et de deux bols, je me suis recréée ma super divine tablette de chocolat presque-Wonka, fourrée à la guimauve.

300g de chocolat noir
guimauves (j'ai pas compté... j'ai mis tous les roses hum)

Parce que j'avais franchement la flemme de tempérer mon chocolat mais que dans l'idée je voulais quand même réussir à le démouler, j'ai commencé par tapisser mon moule à cake de film alimentaire.
J'ai fais fondre le chocolat au micro-onde (hinhinhin, enfant du mal) avec un peu d'eau et de triple sec (oui ben c'est Noël, je fais des efforts).
Pour la guimauve, même sort, boum au mic' et là c'est vraiment trop génial parce que ça gooooonfle.

J'ai donc coulé approximativement la moitié du chocolat fondu, j'ai laissé prendre quelques instants, et j'ai recouvert avec la guimauve. Avant de couler le reste du chocolat, je conseille, avec une cuillère trempée dans le chocolat, de s'amuser façon Jackson Pollock à la surface de la guimauve. Il va solidifier plus vite, et ça évitera les accidents - genre la guimauve qui ressort par les côtés.

Pour finir, quelques sprinkles pour faire jolis. Ou autre. Ou rien. A la bonne appréciation du chef.




(photos demain promis - ce soir la flemme, et puis la lumière là ça fait vraiment une qualité dégueu dégueu. En échange j'ai illustré avec un tableau de Jackson Pollock. Vraiment trop sympa.)

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