Sous le signe du bug.

Mon blogger connaît quelques un nombre incalculable de bugs depuis quelques jours: publication d'un brouillon, impossibilité d'éditer ni rien, ni rien, et ça m'énerve, et ça me rend dingue, donc désolée du retard, je tricotilomane derrière mon écran.

On se recontacte avant que je sois chauve.
ONE LOVE.

To start.

C'est n'est donc pas le ventre vide que mon merry band of misfits et moi même passons à table.
Pourtant j'avais prévenu tout le monde de ne pas prendre de goûter!

Les 3 décolletés et les 7 cravates s'installent joyeusement et l'entrée... fait son entrée. Au menu terrine de lentilles aux amandes et au noix, avec une petite salade de mâche et une vinaigrette au vinaigre de noix.

200g de lentilles sèches
1 oignon
1 carotte
1 grosse branche de cèleri
2 gousses d'ail
150g de fruits secs (plus ou moins 50/50 ici)
3 càs de persil
50g chapelure
2 càs sauce soja
3 càs maizena


Plisse les yeux et observe la terrine dans son habitat naturel



Le côté suant des légumes secs c'est qu'il faut les faire tremper. On dit souvent 12h ou une nuit.
Le lendemain DONC, ou le soir si elles ont trempé toute la journée, on peut entamer la recette!

Dans une sauteuse faites revenir l'oignon en cubes, la carottes et le céléri détaillé, l'ail et les lentilles dans un filet d'huile d'olive. Quand celle-ci enrobe généreusement chaque composant et que le oignons commencent à fondre, mouiller avec un demi-litre d'eau ou de bouillon. Cuire à couvert.
Pendant ce temps, griller brièvement les graines choisies: amandes, noix, sésame, lin...

Lorsque tout ce petit monde est cuit. Égoutter les lentilles, préserver le jus. Avec le jus prélevé, delayer la fécule.

Remettre les lentilles cuites dans la sauteuse. Ajouter la fécule, les fruits secs concassés et grillées, la chapelure, le persil, la sauce soja et éventuellement une pincée de muscade.

Verser dans un moule à cake chemisé (tapissé de papier sulfu), décorer de graines, cuire 45 minutes à 180°.

On a mangé délibérément tiède et c'était parfait avec la douceur de la mâche.
(la mâche, la salade que tu sers aux gens qui "n'aiment pas" la salade... et ils ne râlent pas)

Où l'on ne fait pas sauter que les conventions.

Y'a-t-il véritablement des gens qui apprécient les célébrations du Nouvel An ou est-ce que, comme moi, tout le monde attend ce moment avec appréhension?
Chaque année c'est la même chose. Le dégoût de la fête obligatoire mais en même temps l'angoisse de se retrouver face à soit même. La fin, le début. Les conclusions que l'on tire nécessairement. Les questions qui font face.
Oui comme tous les jours, et comme à chaque événement de la vie. Mais la c'est pareil chez tout le monde en même temps, et on fait comme si on savait pas.
COMME SI DE RIEN N’ÉTAIT!


Pour cette fin d'année 2011, comme souvent, c'est plan de dernier moment.
Au programme, cool repas vegan en chouette compagnie, des beaux habits, des bulles et du glam-rock.


En attendant les retardataires, apéro autour d'un Martini.
Le premier bouchon saute lorsque tout le monde est enfin là, et tandis que les verres se remplissent, les panses se gavent de purée de betterave à l'huile de sésame, et de guacamole, maison forcément.

Je vais toujours au plus simple pour le faire. Avocat, citron et mon secret: épices tandoori. Non j'ai pas de problème en géographie, mais mon palet et mon sens de la flemme ont parlé...




ici en situation, au premier plan "ce n'est pas parce que je fais du guacamole 
qu'on va manger comme des dégueus, je le dresses joliment sur des chipitos. 
Noooon, je déconne, y'a que la première tournée, après c'est chacun pour soi."