En direct de mon lit après un énorme dîner de Saint Sylvestre.
Mon premier repas complet vegan pour 10!

Oui je sais je me lance trop de défis! Ma vie c'est trop l'aventure ;)
Oui oui ben c'est quand même pas rien! HEY!

Beaucoup de freestyle au menu mais le résultat était très cool, et c'est bien tout ce qui compte!

Dips apéritifs
Terrine de lentilles aux amandes et aux noix, salade de mâche
"Dinde" farcie, sauce au cidre, confit d'oignons, purée
Trou normand
Double cheese cake chocolat et pécan-whisky

Je vais tâcher de publier les "recettes" et les photos des plats (si/quand je les aurai récupérées, ceci dit!). Je fais ça dans les prochains jours ça m'occupera l'esprit pendant... ahah vous verrez bien dans l'article de lundi.

Sur ce il est 07h20 et il est temps que je dorme! Maudissant le chat de la voisine qui miaule tout ce qu'il peut devant la porte, je profite tout de même de ce message pour vous envoyer tous mes voeux de réussite et d'accomplissement.
C'est de saison.

Du nouveau très TRES vite.

Love

J'aime pas vraiment le chocolat, mais à lire dans Charlie et la chocolaterie, j'en aurai léché les pages.

Il n'est normalement pas besoin de présenter Charlie Bucket, garçonnet pauvre vivant aux abords d'une petite cité industrielle que le livre -je ne pense pas me tromper- ne situe pas.


Grandissant dans une maison en courant d'air avec ses parents et grands-parents, le bonhomme, version favorisée d'Oliver Twist, passe chaque jour devant la mystérieuse chocolaterie Wonka, empire du non-moins mystérieux Willy Wonka.
Une fois par an, parce que c'est son anniversaire et que c'est la fête, le jeune Charlie reçoit des mains des ses aimants ayeux une barre de délicieux chocolat Wonka. Dont inexorablement, année après année, il partage chaque carré avec sa famille.
Les 364 jours restants il les passera à rêver de la future douceure qui lui sera offerte. JUSQU'AU JOUR OU...

Je ne vais pas raconter l'histoire, le livre est très accessible (en prix et en nombre de pages) et mérite, comme le reste de la bibliographie de son norvégo-gallois (je l'ai lu sur wikipédia) de papa, que l'on s'y penche.


Non, par contre je vais vous parler d'un de mes premiers émois culinaires. Une dégustation qui ne s'est faite que par l'esprit, et qui inaugura une vie de rêveries gustative.

Je ne suis pas sure d'aimer le chocolat.
J'en apprécie assurément un carré de temps en temps. De même que la goinfrerie offerte par une boite de petites horreurs fourrées.
J'ai des souvenirs de tablettes Côte D'Or avec des trucs impossibles dedans. Des tablettes de Cresta aussi (alors ça par contre c'était trop bon, avec une fine couche de nougatine à l'intérieur).
Du PRALINOISE (ça c'est sur la liste des "trucs tellement pas bons qu'ils en deviennent bons", faudra que j'en parle une fois).
Mais je ne suis pas sure de pencher NATURELLEMENT vers le chocolat.

Il n'empêche que la scène du petit Charlie, dans la boutique, lisant les noms de toutes ces barres, les yeux pleins d'envie, et bien j'ai salivé. Et j'en saliverai encore.

Chocolat fourré au nougat, à la guimauve. Avec des noisettes, du caramel...
Probablement rien de plus que ce que les rayons du supermarché local ne pouvaient offrir. Mais là je ne vous parle pas de choix, je vous parle de M.A.G.I.E.

Et c'est dans cet esprit qu'armée d'un moule à cake et de deux bols, je me suis recréée ma super divine tablette de chocolat presque-Wonka, fourrée à la guimauve.

300g de chocolat noir
guimauves (j'ai pas compté... j'ai mis tous les roses hum)

Parce que j'avais franchement la flemme de tempérer mon chocolat mais que dans l'idée je voulais quand même réussir à le démouler, j'ai commencé par tapisser mon moule à cake de film alimentaire.
J'ai fais fondre le chocolat au micro-onde (hinhinhin, enfant du mal) avec un peu d'eau et de triple sec (oui ben c'est Noël, je fais des efforts).
Pour la guimauve, même sort, boum au mic' et là c'est vraiment trop génial parce que ça gooooonfle.

J'ai donc coulé approximativement la moitié du chocolat fondu, j'ai laissé prendre quelques instants, et j'ai recouvert avec la guimauve. Avant de couler le reste du chocolat, je conseille, avec une cuillère trempée dans le chocolat, de s'amuser façon Jackson Pollock à la surface de la guimauve. Il va solidifier plus vite, et ça évitera les accidents - genre la guimauve qui ressort par les côtés.

Pour finir, quelques sprinkles pour faire jolis. Ou autre. Ou rien. A la bonne appréciation du chef.




(photos demain promis - ce soir la flemme, et puis la lumière là ça fait vraiment une qualité dégueu dégueu. En échange j'ai illustré avec un tableau de Jackson Pollock. Vraiment trop sympa.)

I stopped my brain, and made a cake.

Et même que j'en ai mangé.
Rien d'extraordinaire, à priori, mais par les temps qui courent, je prends ça comme une victoire. Ou deux.

Un premier pas vers la cuisine, un second pas vers la fourchette.

ET MEME QUE C'ETAIT UN GATEAU AU YAOURT.


Parce que j'en avais jamais fait...
Oui c'est dingue. Je crois en tout cas. C'est pourtant LE gâteau des mères qui ont la flemme, des anniversaires en culottes courtes, des manques d'imaginations.
Ou du moins c'est comme ça que je l'avais rangé dans ma tête.
Alors que j'ai même pas non plus l'impression d'en avoir mangé tant que ça dans ma vie...
Comme quoi.

Bon tout ça pour dire que pour la première fois de ma vie, j'ai fais un gâteau au yaourt
Et que c'était cool.
Mais que j'ai modifié la recette parce que 1/ j'aime pas les gâteaux à l'huile, ça laisse une impression en bouche assez insupportable et que 2/ les yaourts étaient périmés (et pas très bons à la base), donc fallait en passer le plus possible...

2 pots de sucre
2 pots de yaourts
3 pots de farine
3 oeufs
1/2 sachet de levure

On touille, on touille, et on cuit à four chaud (180°). J'ai même pas regardé combien de temps, mais c'était assez rapide. Comme un gâteau normal? Disons 15 - 20 minutes pour des individuels, et 35 - 40 pour un gros.

Celui là je l'ai cuit dans un moule à brioche parisienne, et une fois démoulé, je l'ai retourné et glacé au sucre glace/jus de citron, pour renforcer le goût trop peu présent (dû à des yaourts de piètre piètre qualité).
Du coup c'était un peu joli.

Ba c'était chouette. Même que c'était bon, et même que j'en referai. 
Et même que ça m'a donné des idées. 


TO BE CONTINUED.